« Duval MC est une figure à part dans le paysage du hip hop français, un tchatcheur humaniste reconnu pour sa plume militante aguerrie aux combats les plus nobles: L’aide aux migrants, la lutte contre les violences faites aux femmes, le combat contre les écocides… Avec toujours un recul bondissant, et cette envie de fédérer les luttes et de faire danser qui lui est propre. »
Festival Nuits Métis

BIO
Petit dernier d’une famille recomposée, fils d’ouvriers syndicalistes, le rappeur marseillais « Duval MC » a grandi dans une des plus vastes zones industrielles d’Europe, et se forme dès 15 ans à la production musicale. Autodidacte, touche-à-tout, révolté par l’industrialisme et un système qui méprise les droits humains, il écrit ses propres textes et se lance dans la musique en 2003.
Il commence à se faire connaître en tant que MC en écumant les petites salles marseillaises et les évènements militants, devient père tôt et travaille dans un accueil de jour pendant trois ans. Son premier album « Matières Premières » sort en 2008 et le magazine « Longueur d’Ondes » décide de mettre le rappeur marseillais en couverture de son numéro spécial sur le rap dit « conscient ». A la télévision, dans l’émission Thalassa, il est présenté comme le rappeur de l’Étang de Berre opposé au « tout-industriel ». En 2009 il co-organise avec Gaël Faye un festival anti-colonialiste à Marseille et Montreuil. Avec Imhotep, l’architecte sonore d’IAM et Kafra (producteur Ragga/Jungle) il sort l’album « Etat Second » en 2012.
Duval MC se produit sur les ZAD de Notre-Dame des Landes, de Sivens et de Bure. Son morceau « On Désobeit » devient la bande-son de nombreuses vidéos militantes. Il écrit un livre pour enfant « C’est Fermé » (éd. L’Initiale) qui bénéficie de plusieurs chroniques sur France Inter et se vend à plusieurs milliers d’exemplaires. Au rythme des concerts et des ateliers d’écriture, il s’essaie à d’autre projets, devient Youtubeur, réalise des vidéos pour le média alternatif « l‘Alter JT ». En 2018 il sort l’album « Aucun Rappeur » où il affirme encore sa singularité par rapport au rap « mainstream » écrasant toute forme d’alternative.
A l’automne 2020, après des mois sans concerts lui revient la brûlante envie de monter sur scène. C’est sur les bases d’un éco-féminisme radical qu’émerge « Bal des Causes » son quatrième album qui renoue avec l’envie initiale de faire bouger les lignes d’une société toujours en manque de justice sociale et de sens.